Scope 1,2,3 : tout comprendre sur le calcul du bilan carbone

Vous avez sans doute déjà entendu parler du bilan carbone : cette méthode – mis en place par l’ADEME – qui permet de mesurer et de comprendre les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’une organisation (collectivité, association, entreprise, etc.)

Mais savez-vous concrètement comment ces émissions sont identifiées ?

En fait, elles sont classées en 3 grandes familles. On les appelle les scopes 1, 2 et 3.

L’objectif de ce classement est d’aider les organisations à identifier les principaux postes émetteurs de GES afin de mieux cibler leurs potentielles actions de réduction.

Alors, quelles émissions de gaz à effet de serre pour quel scope ?

C’est justement ce que l’on va analyser dans cet article.

Le scope 1 : les émissions directes

 

Le scope 1 fait référence à toutes les émissions de gaz à effet de serre produites directement par l’entreprise. En d’autres termes, ce sont celles dues aux activités internes, notamment pour la fabrication d’un produit. 🏭

 

On a alors :

 

  • Les émissions directes des sources fixes de combustion : fours industriels, groupes électrogènes, chaudières, etc ;
  • Les émissions directes des sources mobiles à moteur thermique : véhicules de l’entreprise ;
  • Les émissions directes fugitives : méthane produit par le bétail, traitement des déchets organiques ;
  • Les émissions liées aux procédés industriels hors combustion d’énergie ;
  • Les émissions issues de la biomasse : sols et forêts

 

💡 Le saviez-vous ? Les scopes d’émissions ont été définis par le Greenhouse Gas Protocol (GHG Protocol) qui a vu le jour en 1998.

Le scope 2 : les émissions indirectes liées à l’énergie

 

Le scope 2 regroupe les émissions générées par la production d’électricité, de chaleur ou de vapeur en dehors de l’organisation, mais qui sont ensuite consommées par celle-ci.

On parle là d’émissions indirectes, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas directement produites par les activités internes de l’entreprise.

 

 

👉 Prenons un exemple pour bien comprendre cette catégorie.

 

Lorsqu’on allume les lumières, on consomme de l’électricité, mais celle-ci ne produit pas directement de gaz à effet de serre. Néanmoins, sa production a, elle, généré des émissions de GES. Par conséquent, en consommant cette électricité, l’entreprise contribue indirectement à la production de gaz à effet de serre.

En revanche, si la source d’énergie primaire est renouvelable (éolien, solaire, biomasse…), les émissions indirectes seront alors bien plus faibles. 🍃

 

Scope 3 : toutes les autres émissions indirectes

 

Le scope 3 est la plus grande catégorie. Par conséquent, elle est souvent considérée comme responsable de la majorité de l’empreinte carbone d’une organisation.

En effet, elle regroupe toutes les autres émissions indirectement produites par les activités de l’organisation, mais qui ne sont pas comptabilisées au scope 2.

Ce sont alors celles associées à la chaîne de valeur de l’entreprise, y compris ses fournisseurs, ses clients et autres parties prenantes.

 

Les émissions de GES de cette catégorie sont ainsi liées :

 

  • Aux achats des matières premières : production, traitement et extraction ;
  • Aux transports : déplacements professionnels, domicile-travail, distribution des produits, transports des marchandises tout au long de la chaîne d’approvisionnement ;
  • À l’utilisation des produits : de sa production à sa fin de vie (ou recyclage) ;
  • À la gestion des déchets : transport, traitement et élimination ;
  • Aux investissements : financement de projets, d’activités, acquisitions d’entreprises, etc.

 

Cette catégorie est la plus difficile à contrôler, car ses émissions dépendent des activités d’autres entités et de toute la chaîne d’approvisionnement de l’entreprise.

Néanmoins, identifier et comprendre ces émissions permettent de coopérer avec ses parties prenantes et ainsi de promouvoir une gestion plus durable de la chaîne de valeur d’un produit.

 

💡 Le saviez-vous ? L’analyse du cycle de vie (ACV) est une méthode d’évaluation des impacts environnementaux potentiels d’un produit, d’un service ou d’un système, et ce, de sa production à sa fin de vie. Elle prend alors en compte toutes les étapes d’un produit : l’extraction des matières premières, la fabrication, la distribution, l’utilisation, la maintenance et la gestion des déchets. L’ACV permet ainsi aux entreprises de réduire leurs impacts environnementaux, d’améliorer l’efficacité des ressources, d’optimiser les processus de production et de favoriser le développement de produits plus durables. ♻️

 

 

 

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take[air], c’est une entreprise engagée pour l’environnement. En effet, notre objectif est de démocratiser et de rendre facilement accessible la mesure des émissions de CO2 d’une organisation, et ce, grâce au Bilan Carbone.

 

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