Comment animer un comité RSE et engager ses collaborateurs efficacement ?

Sommaire

Si vous avez (trop souvent) l’impression que la RSE est un combat du quotidien, que vous avez du mal à engager vos collaborateurs dans votre stratégie RSE, et que vous jonglez entre mille sujets sans toujours réussir à embarquer vos collègues …
Bonne nouvelle : vous n’êtes pas seul·e.

Beaucoup de responsables RSE ressentent cette même frustration : trop de difficultés à mobiliser les équipes, manque de moyens financiers et humains, incompréhension des enjeux…

Et si la solution, c’était d’arrêter d’y aller en solo, et d’embarquer tout le monde à bord d’un comité RSE ? Bien animé, il peut devenir un formidable levier d’engagement.

On vous explique tout !

 

Pourquoi un comité RSE est indispensable ?

 

Un comité RSE, c’est avant tout un outil ultra efficace pour donner du poids à votre démarche et engager vos collaborateurs.

 

La RSE se transforme en projet collectif

 

Terminado l’isolement ! Il va favoriser les échanges entre les différentes équipes de votre entreprise : RH, production, finances, marketing, direction générale. Et c’est à ce moment que la magie opère : en impliquant toutes ces entités dès le début, vos équipes abandonnent l’idée que la RSE est une contrainte descendante, mais plutôt une démarche participative, dans laquelle chacun peut s’investir, à son rythme.

 

Vous saviez que 72 % des salariés attendent d’être davantage impliqués dans la réflexion RSE de leur entreprise ? (Et c’est le baromètre Cegos 2021 qui le dit). Soit 3 collaborateurs sur 4 ! Et hop, les collaborateurs deviennent acteurs du changement.

 

Grâce au comité, valorisez et donnez du poids à vos actions RSE

 

 

Vous en avez marre que vos actions restent lettres mortes ? Le cadre offert par ce comité va désormais leur donner plus de poids et les inscrire dans la stratégie. Résultat ? Plus de ressources débloquées, qu’elles soient humaines ou financières. Et comme vos actions ne semblent plus isolées, votre légitimité est renforcée. Combo gagnant !

 

Vous préparez l’avenir et assurez un suivi

 

Pas question d’agir à l’aveugle ! Profitez de ce comité pour mesurer, ajuster, et vous assurer que les actions portent leurs fruits sur le long terme.
C’est aussi l’occasion d’évaluer les progrès, d’anticiper les nouvelles réglementations (Bonjour la CSRD et autres réglementations en approche) et d’ajuster les actions en continu.
Avec un suivi régulier et la mise en place d’indicateurs de performance (empreinte carbone, taux de participation des salariés, économies de ressources…), vous aurez des indicateurs de mesure clairs. Mieux encore, vous pourrez identifier des opportunités pour innover en matière de pratiques RSE.

 

Mais alors, comment structurer et animer efficacement ce comité RSE ?

 

Etape 1: définissez des rôles clés

 

Un comité RSE efficace repose sur une diversité de profils. Idéalement, intégrez au moins 5 ou 6 personnes. Pour cette joyeuse bande, comptez :

 

Un sponsor côté direction : pour assurer le lien avec la stratégie globale de l’entreprise et porter la démarche auprès du Comité de Direction. Son soutien est essentiel pour donner du poids aux actions du comité et lever d’éventuels freins internes.

 

Le responsable RSE : Sa mission ? Piloter et coordonner toutes les actions, là aussi en lien avec la stratégie RSE globale. C’est aussi la personne privilégiée pour accompagner le comité dans ses réflexions et ses décisions.

 

Des relais métiers : RH, marketing, achat, appro, production, etc. Ces membres sont essentiels pour rapporter les problématiques spécifiques à chaque domaine et intégrer la RSE dans les pratiques opérationnelles.

 

Un ou plusieurs ambassadeurs RSE volontaires : ultra motivés, ils permettent d’impliquer l’ensemble des salarié·es et de relayer les initiatives. Et en prime vous obtenez une diffusion plus naturelle de la culture RSE.

 

Et surtout, retenez bien : un comité RSE n’est pas figé ! Vous pouvez, voire, vous devez, renouveler vos membres quand l’engagement s’essouffle, pour maintenir une bonne dynamique.

 

Etape 2 : préparez l’animation de ce comité RSE

 

Voici quelques bonnes pratiques à utiliser sans modération :

 

  • Fixez des objectifs : L’essentiel, c’est d’avoir un cap partagé, qui vous permettra de fédérer vos équipes. Et à l’ère du “co”, n’hésitez pas à co-construire ces objectifs, pour rassembler encore plus. Attention, vos objectifs doivent être ambitieux mais atteignables pour maintenir la motivation et l’engagement.
  • Rythmez les réunions : Fixez un tempo régulier (mensuel ou trimestriel) pour garder l’énergie et éviter que le soufflé retombe.
  • Communiquez régulièrement : Surtout, multipliez les points de contact ! Newsletter interne, affichage, groupes Teams/Slack dédiés… Plus on en parle, plus l’énergie circule !
  • Mesurez tout : Des chiffres, des faits, des chiffres, des faits ! Vous pouvez mettre en place des indicateurs très concrets pour prouver l’impact et embarquer encore plus de monde.

 

Quelques techniques concrètes pour embarquer les collaborateurs

 

 

La gamification : faites de l’engagement un challenge

Le jeu est très souvent le meilleur moteur d’engagement. On vous partage nos petites idées à piquer :

 

  • Défis collectifs : concours de réduction des déchets, challenge mobilité durable, parrainage d’initiatives solidaires…tous les défis sont bons pour la motivation des équipes.
  • Badges et récompenses : valorisez vos collaborateurs les plus engagés avec des certifications internes ou des mises en avant. Vous le voyez, le petit badge “Éco-Champion », fièrement épinglé sur tous les pulls cet hiver ?
  • Tableaux de bord collaboratifs : affichez en temps réel les résultats et évolutions des actions RSE.
    Faites-vous plaisir, c’est le moment d’être créatifs !

 

La formation et la sensibilisation

 

Parce que si on ne comprend pas, on n’adhère pas, misez sur la pédagogie pour sensibiliser vos équipes !

 

  • Ateliers interactifs : Fresque du Climat, Fresque de la Diversité, jeux de rôle sur les enjeux environnementaux, ateliers 2 tonnes…vous avez le choix !
  • Interventions d’experts : invitez des spécialistes en RSE pour apporter un éclairage externe, et amener une vision différente. Rien de mieux pour mettre un petit coup de pied aux idées reçues.
  • E-learning et micro-learning : les agendas sont très (trop ?) chargés. Proposez des formats courts, façon pop-corn, pour capter l’attention de vos collaborateurs.

 

Les incentives et la reconnaissance

 

L’engagement, ça se cultive… et ça se récompense !

 

  • Valorisez les initiatives RSE en interne : mettez en avant vos projets sur vos réseaux internes, communiquez dans les réunions d’équipe.
  • Encouragez les engagements personnels : soutenez les collaborateurs investis dans des associations ou des projets à impact. Ils se sentiront reconnus, et les bonnes idées seront partagées.
  • Associez la RSE aux évaluations de performance : par exemple, intégrez des objectifs RSE dans les entretiens annuels, histoire de motiver au quotidien.
  • Créez un budget participatif : et si vous donniez la possibilité aux collaborateurs de proposer des projets RSE financés par l’entreprise ? L’occasion derrière de favoriser l’adhésion en proposant à l’ensemble des salariés de voter pour leurs actions préférées.

 

 

Ils sont devenus des champions de l’animation dans leur comité RSE

 

 

Si vous cherchez un peu d’inspiration, voici de quoi faire germer de nouvelles idées.

 

Blédina – Les collaborateurs au cœur du changement

 

Blédina a lancé le programme “Les Cultur’acteurs”. L’occasion de sortir du cadre et emmener les collaborateurs sur le terrain, à la rencontre des agriculteurs partenaires. L’objectif ? Plonger au cœur de l’agriculture régénératrice pour mieux en comprendre les enjeux et l’impact. Bonus : Plus de compréhension, d’implication, et un apprentissage grandeur nature.

 

MAIF – Un budget participatif pour la transition

 

La MAIF a, quant à elle, mis en place un budget participatif consacré à la transition écologique. Comment ça marche ? Les collaborateurs peuvent proposer des projets à impact et voter pour ceux qu’ils souhaitent voir financés. Résultat : des initiatives concrètes, portées par et pour les salariés. Jackpot !

 

Decathlon – Encourager les mobilités douces

 

Decathlon a mis en place un bonus mobilité pour motiver ses employés à utiliser des moyens de transport durables, notamment le vélo. Et pour jouer la carte de l’engagement jusqu’au bout, tout le monde participe à des challenges collectifs, qui récompensent les équipes qui réduisent le plus leur empreinte carbone sur les trajets domicile-travail. Pédaler pour la planète : du gagnant-gagnant.

 

Et si vous vous recherchez d’autres idées concrètes pour engager vos équipes dans la transition bas carbone, on a ce qu’il vous faut.

Rejoignez-nous jeudi 13 mars à 13h pour un webinar interactif sur l’engagement des équipes.

 

Au programme :

 

  • Les meilleures pratiques de nos clients, issues de plus de 200 retours d’expérience
  • Des échanges sans filtre entre responsables RSE

 

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