9 étapes pour bien piloter sa stratégie bas-carbone

Sommaire

La transition vers une économie bas-carbone est devenue un enjeu incontournable pour les entreprises. S’aligner sur une trajectoire ”net-zéro” conforme à l’Accord de Paris (maintenir le réchauffement bien en dessous de +2°C) est désormais crucial.

La transition écologique est même considérée comme “l’avenir des affaires” : environ 90 % des consommateurs attendent des marques qu’elles s’engagent en faveur du climat, et 93 % des investisseurs européens se déclarent sensibles aux critères ESG​.

Parallèlement, les réglementations se renforcent (ex: Taxonomie verte de l’UE, directive CSRD) obligeant de plus en plus d’entreprises à mesurer et publier leur empreinte carbone. Et à l’inverse, ne rien faire expose à un risque de perte de parts de marché. Il est donc temps de passer à l’action et de structurer une stratégie bas-carbone efficace.

Dans cet article, nous détaillons 09 étapes clés pour piloter efficacement une stratégie bas-carbone. De l’étape du diagnostic initial jusqu’à celle du suivi et de l’amélioration continue, chaque section explique les actions à mener, fournit des exemples concrets et met en avant les bonnes pratiques. Suivez le guide pour aider votre organisation à réduire son empreinte carbone tout en renforçant sa résilience et sa compétitivité !
 

Réaliser un bilan carbone® exhaustif (diagnostic initial)

 

 

La première étape pour piloter une stratégie bas-carbone consiste à faire un état des lieux complet des émissions de gaz à effet de serre de l’organisation. Ce bilan carbone (ou bilan GES) quantifie l’empreinte carbone sur une année de référence. Il doit couvrir l’ensemble des émissions directes et indirectes de l’entreprise : cela inclut les scopes 1, 2 et 3​.

L’objectif est d’obtenir la vision la plus complète possible de l’empreinte carbone, en identifiant notamment les principaux postes émetteurs (“hot spots”).

En pratique, cette analyse implique de collecter de nombreuses données : 

  • consommations d’énergie (électricité, gaz, carburants),
  • déplacements professionnels
  • achats de matières premières,
  • fret, fabrication des produits,
  • fin de vie des produits,
  • etc.

Il peut être judicieux de s’équiper d’outils de comptabilisation carbone (logiciels spécialisés) ou de se faire accompagner par des experts pour fiabiliser et automatiser la collecte. L’exercice doit impliquer différentes parties prenantes : fournisseurs, transporteurs, bailleurs… car une part importante des données se trouve en dehors de l’entreprise elle-même​.

À ce titre, il ne faut pas négliger le scope 3 (émissions indirectes de la chaîne de valeur amont/aval) qui représente souvent la majorité de l’empreinte carbone : jusqu’à 92 % des émissions totales d’une entreprise peuvent provenir du scope 3​.

Par exemple, pour une entreprise de distribution, les émissions liées aux produits vendus et à leur transport peuvent largement dépasser ses émissions internes.

 

 

💡 Conseil : pensez à vérifier la fiabilité des données recueillies et à documenter les sources (factures d’énergie, relevés kilométriques, etc.), surtout si vous êtes soumis à un audit ou à des obligations de reporting. Une fois le bilan GES établi et les postes les plus émetteurs identifiés, vous disposerez d’une base solide pour définir la suite de votre stratégie bas-carbone.

 

 

2. Engager la direction et établir une gouvernance climat

 

 

La réussite d’une stratégie bas-carbone repose sur un pilotage rigoureux. Il est crucial d’impliquer la direction dès le départ et de mettre en place une gouvernance dédiée à la stratégie climat. Dans les faits, il s’agit de désigner une personne ou une équipe responsable du suivi de la démarche (par exemple le responsable RSE ou un “chief carbon officer” dans les grandes structures). Cette équipe pilote coordonnera la collecte des données et la mise en œuvre du plan d’action avec l’aide de “référents carbone” dans les différents services concernés​.

Une implication directe de la Direction générale est essentielle pour allouer les ressources humaines et financières nécessaires, et pour intégrer la stratégie bas-carbone à la stratégie globale de l’entreprise​.

Sans soutien au plus haut niveau, il sera difficile de décloisonner les efforts et de conduire les transformations parfois profondes qu’implique la décarbonation (par exemple revoir un modèle d’affaires, investir dans de nouvelles technologies, etc.). On pourra créer un comité climat qui se réunit régulièrement pour suivre l’avancement des actions et prendre les décisions stratégiques (validation des objectifs, arbitrage des investissements bas-carbone, etc.).

Par ailleurs, pensez à former ces responsables aux enjeux climatiques (formations Bilan Carbone®, conférenciers climat…) afin de renforcer leur expertise. En structurant ainsi la gouvernance, vous créez les conditions d’un pilotage efficace sur la durée, avec une chaîne de décision claire et une responsabilité partagée à tous les niveaux de l’organisation.

 

 

 

 

3.  Fixer des objectifs de réduction ambitieux et alignés sur le climat

 

 

Une fois le diagnostic initial réalisé, l’entreprise doit se fixer un cap clair en définissant des objectifs de réduction des émissions à court, moyen et long terme. Ces cibles chiffrées constituent la feuille de route climatique de l’organisation. Pour être crédibles, les objectifs doivent être ambitieux et cohérents avec les trajectoires scientifiques visant la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle​.

Vous pourriez vous engager à réduire vos émissions absolues de X % d’ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, en couvrant tous les scopes. Assurez-vous également de traduire ces objectifs en indicateurs concrets (par ex. empreinte carbone en tonnes CO₂e par an, ou intensité carbone par unité de revenu) pour pouvoir suivre les progrès.

Exemple : un fabricant peut s’engager à réduire de 30 % ses émissions liées à l’énergie et aux procédés industriels d’ici 2028, de 15 % celles liées au transport de ses produits d’ici 2025, et atteindre zéro émission nette en 2040 en incluant la compensation des émissions résiduelles. Ce cap une fois fixé servira de boussole pour prioriser les actions à mener.

 

 

4. Élaborer un plan d’action bas-carbone détaillé

 

 

Avec un bilan initial en main et des objectifs définis, il faut construire un plan d’action opérationnel pour atteindre ces cibles. Commencez par identifier et évaluer les leviers de réduction possibles sur vos principaux postes d’émissions. Cette étape consiste à lister toutes les actions envisageables, puis à les analyser selon leur impact potentiel sur les émissions et leur faisabilité (coût, difficulté, temps de retour sur investissement, etc.). Il est judicieux de quantifier le gain carbone attendu de chaque action afin de mesurer son efficacité par rapport aux objectifs fixés​.

Par exemple, remplacer une flotte de véhicules thermiques par des véhicules électriques pourrait éviter X tonnes de CO₂ par an, ou isoler un bâtiment permet d’économiser X tonnes de CO₂ sur le chauffage.

Toutes les actions ne se valent pas : certaines auront un impact majeur et rapide, d’autres un effet plus diffus ou à plus long terme. Priorisez les actions en ciblant en premier lieu les “quick wins” et les postes les plus émetteurs​.

Toutefois, il ne faut pas négliger les actions transversales portant sur les comportements et la culture d’entreprise, même si leur impact carbone est moins directement quantifiable.

Par exemple, mener des campagnes de sensibilisation internes peut progressivement ancrer des pratiques sobres en carbone (écogestes, réflexes d’économie d’énergie, etc.), ce qui est crucial pour maintenir et accélérer le changement sur la durée​.

 

Une fois la liste d’initiatives établie, organisez-les dans le temps : qu’est-ce qui peut être lancé dès cette année, et quelles actions nécessitent une préparation ou des investissements sur plusieurs années ? 

Échelonnez le plan d’action avec un calendrier et des responsables pour chaque projet.

De nombreuses entreprises innovent également en repensant leurs offres (éco-conception de produits, économie circulaire, services bas-carbone) afin d’éviter des émissions chez leurs clients.

 

 

 

5. Mobiliser et sensibiliser l’ensemble des collaborateurs

 

 

Le succès de votre feuille de route bas-carbone dépend largement de l’adhésion des équipes en interne. Chaque collaborateur, du comité exécutif aux employés de terrain, doit comprendre les enjeux climatiques et son rôle dans la démarche. Il est donc indispensable de sensibiliser, former et mobiliser en continu les ressources humaines de l’organisation.

Commencez par communiquer largement sur le diagnostic réalisé et les objectifs fixés : expliquez pourquoi l’entreprise s’engage dans cette trajectoire (risques climatiques, attentes des clients, opportunités d’innovation, etc.) et quels bénéfices tous peuvent en tirer (fierté d’appartenance, développement de nouvelles compétences vertes, pérennité de l’activité, etc.).

Organisez des sessions de formation pour vos équipes, en particulier pour les référents internes chargés de mener les actions. Des ateliers de sensibilisation ludiques (ex: ateliers Fresque du Climat, Fresque du Carbone) peuvent aider à diffuser la compréhension du problème et des solutions.

N’hésitez pas à lancer des challenges collectifs (concours d’idées pour réduire les déchets, défi interne de réduction des déplacements en voiture, etc.) afin d’impliquer concrètement les collaborateurs dans la recherche de solutions​.

Ces initiatives renforcent la motivation et créent une culture d’entreprise alignée avec les objectifs climat. En mobilisant toutes les forces vives de l’entreprise, vous favoriserez l’émergence d’idées innovantes et surmonterez plus facilement les résistances au changement. Le message à faire passer : la stratégie bas-carbone n’est pas qu’une contrainte, c’est l’affaire de tous et une opportunité d’évolution positive pour l’organisation.

 

 

6. Déployer les actions et projets de réduction sur le terrain

 

 

Après la phase de planification, il est temps de passer à l’action. Le plan bas-carbone doit maintenant se concrétiser par la mise en œuvre effective des mesures identifiées. Pour cela, chaque service ou département impliqué doit intégrer les actions dans son fonctionnement quotidien ou ses projets en cours.

Par exemple, le service des opérations lancera le programme d’efficacité énergétique des usines, la direction des achats renforcera les critères carbone dans le choix des fournisseurs, le département informatique migrera les serveurs vers un data center plus sobre, etc.

Il est souvent utile de démarrer par des projets pilotes à petite échelle afin de tester les solutions, d’ajuster les modalités pratiques, puis d’étendre progressivement les actions réussies à l’ensemble de l’organisation.

Veillez à ce que les équipes opérationnelles disposent du soutien nécessaire (budget, formation technique, appui méthodologique) pour mener à bien ces projets. Le rôle de l’équipe pilote (gouvernance climat) est de coordonner le déploiement, de suivre l’avancement et de lever les obstacles éventuels (arbitrer des conflits de priorités, faciliter l’accès à des financements, rechercher des partenariats, etc.). Des points d’étape réguliers doivent être prévus avec les porteurs d’action pour suivre leur progression.

Il est également bénéfique de partager les premières réussites pour maintenir l’élan. Ces “quick wins” serviront de preuves de concept et de tremplin pour généraliser les bonnes pratiques​.

N’hésitez pas à ajuster le planning en fonction des retours de terrain : certaines solutions peuvent nécessiter plus de temps ou un accompagnement supplémentaire, tandis que d’autres opportunités d’action pourraient émerger en cours de route. L’important est de garder le cap vers les objectifs en s’adaptant de manière agile.

Enfin, pensez à impliquer aussi votre chaîne de valeur externe dans le déploiement : inviter vos fournisseurs clés à bâtir avec vous des plans de réduction de leurs propres émissions.

 

 

7. Suivre les indicateurs carbone et piloter la performance

 

 

Le pilotage efficace d’une stratégie climat requiert un suivi régulier des résultats. Pour cela, définissez dès le départ quelques indicateurs de performance carbone pertinents. Bien sûr, l’indicateur global sera l’empreinte carbone totale (en tonnes de CO₂e) de l’entreprise, à re-calculer périodiquement (par exemple chaque année). Il est d’ailleurs recommandé de renouveler le Bilan Carbone chaque année pour mesurer l’efficacité des actions mises en place, adapter la stratégie en conséquence et suivre la tendance des émissions​.

En complément, des indicateurs intermédiaires par axe d’action sont utiles pour piloter au plus près du terrain. Par exemple : le pourcentage d’énergie renouvelable dans la consommation, le nombre de véhicules électriques dans la flotte, le taux de recyclage des déchets, le volume de matières premières éco-sourcées, ou encore le taux de collaborateurs utilisant des modes de transport doux pour leurs trajets.

Chaque action du plan doit idéalement être associée à un indicateur de résultat. Mettez en place des tableaux de bord (possiblement via des outils digitaux dédiés au suivi carbone) pour centraliser ces données et les visualiser facilement.

Enfin, assurez-vous de conserver la transparence des données suivies et de les fiabiliser (éventuellement via des audits externes sur le reporting carbone) afin de pouvoir les communiquer en interne et en externe de manière crédible. Le suivi des indicateurs est le cœur du pilotage carbone.

 

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8. Communiquer les résultats et embarquer les parties prenantes externes

 

 

La transparence et la communication autour de votre stratégie bas-carbone constituent une étape à part entière. Communiquer, c’est d’abord valoriser les progrès réalisés et démontrer le sérieux de votre démarche, mais c’est aussi un moyen d’embarquer l’ensemble de vos parties prenantes (clients, partenaires, investisseurs, grand public) dans l’aventure.Autant prendre les devants et faire de la communication climat un atout plutôt qu’une contrainte.

Établissez un rapport annuel ou une mise à jour régulière sur votre feuille de route bas-carbone. Celui-ci peut prendre la forme d’un chapitre dédié dans votre rapport RSE, d’une publication spécifique (rapport climat), ou d’une page web actualisée en temps réel. Veillez à y mentionner clairement vos objectifs, les actions entreprises et les résultats obtenus (indicateurs d’émissions, réalisations concrètes). Évitez le greenwashing en restant factuel et précis sur les données, conformément aux bonnes pratiques de communication environnementale​.

Par exemple, si vous annoncez une réduction de X % de vos émissions, précisez par rapport à quelle année de référence et quel périmètre (scopes couverts) afin d’être transparent.

 

Adaptez le message selon le public :

 

  • En interne, informez régulièrement les collaborateurs des avancées (via des réunions d’équipes, newsletters internes, affichages) pour maintenir leur engagement et leur fierté d’appartenir à une entreprise responsable.
  • En externe, partagez vos engagements et progrès avec vos clients, fournisseurs, actionnaires, médias, etc., pour renforcer la confiance et l’image de marque.

 

💡Conseil : n’hésitez pas à mettre en avant les co-bénéfices de vos actions climat dans votre communication. Par exemple, une réduction des émissions peut s’accompagner d’une diminution des dépenses énergétiques, d’innovations technologiques, ou d’une amélioration du bien-être des employés (bureaux mieux isolés donc plus confortables, politique de mobilité douce bénéfique pour la santé, etc.). Cela rendra votre discours encore plus mobilisateur.

 

 

9. Assurer le suivi et l’amélioration continue de la stratégie bas-carbone

 

 

Piloter une stratégie bas-carbone est un processus continu, pas un projet ponctuel. Les conditions externes (prix de l’énergie, nouvelles réglementations, innovations technologiques, évolutions des marchés) et internes évoluent en permanence, tout comme la science du climat qui affine les recommandations. Il est donc essentiel d’entrer dans une démarche d’amélioration continue de votre stratégie climat.

Une revue annuelle de la stratégie bas-carbone peut être réalisée par le comité dédié. 

Sachez également que la décarbonation n’est jamais “terminée”. Même une fois un objectif majeur atteint, l’enjeu est de pérenniser les acquis et d’aller encore plus loin. Il faut éviter “l’effet de relâche” après une grosse étape franchie. Au contraire, visez l’excellence climatique.

En améliorant sans cesse votre performance carbone, vous renforcez votre résilience face aux défis futurs et consolidez votre avantage compétitif dans un monde en transition.

 

Pour conclure

 

Ces étapes forment une démarche complète pour piloter une stratégie bas-carbone au sein d’une organisation. Du diagnostic initial jusqu’à l’ancrage d’une culture d’amélioration continue, chaque étape vous rapproche un peu plus d’une économie compatible avec les limites planétaires. Le chemin vers la neutralité carbone est ambitieux, mais il est source d’innovations, de fierté collective et de nouvelles opportunités. Il n’est plus temps d’hésiter : lancez-vous dans la transition bas-carbone dès maintenant, et vous récolterez non seulement des bénéfices environnementaux, mais aussi économiques et sociétaux. 

 

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